Ce week-end, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé la création de 60 postes d’assistantes sociales dans les services de santé universitaire.
Soit un poste pour 45 000 étudiant•e•s. La France compte aujourd’hui plus de 2,73 millions d’étudiant•e•s. Nous comptons actuellement 1 psychologue pour 30 000 étudiant•e•s (contre par exemple 1/1600 aux USA, 1/3000 au Canada, 1/3800 en Ecosse, 1/4000 en Australie, etc.).
La situation sociale et de santé mentale des étudiant•e•s est aujourd’hui désastreuse. Il n’est même pas précisé ici si ces postes concernent des véritables créations d’emplois, ou s’ils répondent aux vacations annoncées par Jean Castex ce jeudi.
Alors que les fonds des aides d’urgences du CROUS ont été annoncés doublés fin novembre, ces créations de postes sont largement insuffisantes pour espérer en faire bénéficier les étudiant•e•s, qui méritent mieux que des effets d’annonce.